• Du protectorat à la Résistance (2)


    Pour un Parlement tunisien

    Outre les dirigeants du Parti, les militants, le mouvement scout tunisien, les organisations de jeunesse se joignirent à cette manifestation où l'on voyait partout brandies des pancartes appelant à la création d'un " Parlement tunisien ".
    Devant la Résidence Générale où s'était massée une foule de 10.000 personnes, Ali Belhouane harangua les manifestants en ces termes : " Nous sommes venus aujourd'hui démontrer notre force... Celle de la jeunesse qui ébranlera le colonialisme... Le Parlement tunisien ne sera créé que par le martyre des militants et les sacrifices de la jeunesse.... ". Pour la première fois la femme tunisienne prit part à cette imposante manifestation .
    Avant la dispersion des manifestants, Mongi Slim rappela, dans un discours, les revendications du Parti et annonça l'organisation d'une deuxième manifestation pour le 10 avril 1938. Entre-temps, Ali Belhouane fut convoqué par le juge d'instruction, le 9 avril 1938. Une foule immense se rassembla devant le Palais de justice. Les forces de l'ordre accoururent et sans crier gare, commencèrent à tirer en l'air dans le but de semer la terreur parmi les manifestants. Des heurts sanglants éclatèrent ensuite et se soldèrent par 22 morts et près de 150 blessés.
    Le Résident Général se rendit auprès du Bey et promulgua une loi instaurant l'état de siège, à Tunis, Sousse et dans le Cap-Bon. Le lendemain, Habib Bourguiba et Mongi Slim furent arrêtés et traduits avec le reste des dirigeants du Néo-Destour devant le tribunal militaire pour complot contre la sûreté de l'Etat. Le Néo-Destour fut dissout le 12 avril 1938, ses locaux fermés et ses documents confisqués. Toute la presse nationaliste a été suspendue. Les militants du Néo-Destour entrèrent dans la clandestinité.

    Un temps fort du mouvement national (1942-1943)

    Portrait officiel de Moncef Bey
    L'accession de Moncef Bey au trône, le 19 juin 1942, a constitué un appui important pour le Mouvement national d'autant plus que ce monarque était connu, depuis sa jeunesse, pour sa sympathie envers le Néo-Destour. Il a, dès le départ, fait montre d'esprit de réforme et a présenté un mémorandum, en 16 points, réclamant, entre autres, la création d'un Conseil consultatif tunisien, la libération des prisonniers politiques, l'abrogation du décret de 1898 autorisant les colons à prendre possession des terres habous.
    En dépit de la propagande italo-allemande, Moncef Bey resta neutre, rejeta l'ordre du gouvernement de Vichy de s'opposer aux alliés et fit part de sa décision au Président américain Roosevelt et au Conseiller de Hitler (le 12 novembre 1942). Habib Bourguiba, de son côté et depuis sa prison à Fort Saint Nicolas à Marseille a mis en garde les militants du Néo-Destour (Lettre adressée à Habib Thameur, le 8 août 1942) contre la propagande nazie et leur a enjoint de prendre attache, sans délai, avec les partisans du Général De Gaulle.
    Après l'élargissement des dirigeants du Parti de la prison militaire en décembre 1942, Moncef Bey, faisant fi des prérogatives des autorités du Protectorat, annonça la constitution d'un gouvernement national le 1er janvier 1943, comprenant des personnalités de premier plan comme M'Hamed Chenik, Mahmoud Materi, Salah Farhat, Mohamed Aziz Jellouli. Le journal " Ifriqya El-Fatat " qui venait de paraître a publié, dans son premier numéro de janvier 1943, à la "une", les portraits de Moncef Bey et de Habib Bourguiba. Libérés des prisons françaises, à l'exception de Bourguiba, les dirigeants du Néo-Destour regagnèrent la terre natale le 25 février 1943.




    Stratégie du Néo-Destour (1946)

    Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Néo-Destour adopta une politique pragmatique, fondée sur l'action par étape.
    Depuis le départ de Bourguiba au Caire, en mars 1945, le Bureau Politique, sous la direction de son Secrétaire Général, Salah Ben Youssef, encouragea la constitution d'organisations professionnelles et de jeunesse. C'est ainsi que l'Union Générale Tunisienne du Travail fut créée en janvier 1946 par le martyr Fahat Hached.
    Le directeur du Parti, Mongi Slim, incita les travailleurs destouriens à démissionner de la Confédération Générale du Travail (CGT) d'obédience communiste. Des réunions conjointes entre Farhat Hached et Mongi Slim avaient lieu régulièrement dans le but de renforcer les rangs et l'action de l'UGTT. Celle-ci enregistra, en 1946, plus de 12.000 adhérents.
    Le 9 juin de cette même année, Rachid Driss et ses compagnons exilés en Espagne avaient rejoint Habib Bourguiba au Caire où ils ont constitué le Bureau du Néo-Destour.
    L'idée de la bataille décisive commençait à faire du chemin. Le 23 août 1946 se tint à Tunis le congrès de la " Nuit du Destin " auquel prirent part toutes les composantes du Mouvement national.
    La revendication de l'indépendance totale fut pour la première fois proclamée.
    Les autorités du Protectorat arrêtèrent 46 délégués parmi les 300 que comptait le congrès. Salah Ben Youssef, Mongi Slim,, Salah Farhat, Cheikh Fadhel Ben Achour figuraient à la tête des incarcérés.
    Bourguiba haranguant les patriotes après son retour du Caire
    La réaction des organisations nationales ne se fit pas attendre. Elles organisèrent le 30 août 1946, une grêve, réclamant l'élargissement des détenus. Mais l'annonce par le Général Mast de son programme de réforme amena le Néo-Destour à revenir à une politique modérée, se contentant de ne revendiquer que l'autonomie interne (note au gouvernement français en date du 24 novembre 1946).
    Malgré l'inscription par la Ligue Arabe de la question tunisienne à l'ordre du jour de ses travaux, les autorités coloniales se sont entêtées à intégrer les pays du Maghreb Arabe dans l'Union française. Bourguiba s'est employé alors à renforcer les relations du Néo-Destour avec les pays anglo-saxons. Il se rendit, fin novembre 1946 aux Etats-Unis. De son côté, Fahat Hached multiplia les actions destinées à conforter la résistance nationale. Il se rendit en France, le 20 décembre 1946 où il mit en exergue, au siège de l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord, le rôle de l'UGTT dans la lutte nationale.

    Revendication de l'Indépendance (1947-1949)

    La désignation de Jean Mons au poste de Résident Général en Tunisie (1947-1949) a détendu l'atmosphère dans le pays.
    Résistance et répression
    Libérée de la censure en avril 1947, la presse nationaliste connut un regain d'activité. De nouveaux titres sont apparus. A Paris, le militant Jallouli Farès fit paraître en janvier 1947 avec quelques uns de ses compagnons, un périodique intitulé " La Tunisie vous parle ", destiné aux partis politiques français.
    La Résidence Générale entreprit quelques réformes : création d'un ministère tunisien de l'Agriculture, d'un autre pour l'Industrie et le Commerce, élargissement des prérogatives du Premier ministre. Mais ces réformes n'ont pas emporté l'adhésion des nationalistes, d'autant plus que la désignation de Mustapha Kaâk au poste de Premier ministre ne pouvait que jeter de l'huile sur la braise.
    Le 5 août 1947, l'UGTT lança une grêve à Sfax qui se solda par des heurts sanglants, faisant 29 morts et 150 blessés parmi les grévistes.
    Au Caire, la Ligue des Etats Arabes a contribué au renforcement des relations inter maghrébines. Le " Congrès du Maghreb Arabe " tenu du 15 au 22 février 1947 sous la présidence du Secrétaire Général de la Ligue Arabe a adopté plusieurs motions dont la plupart mettaient l'accent sur la revendication de l'indépendance et l'évacuation des troupes étrangères.

    Le Néo-Destour reprend les choses en main (1948-1949)

    Le Néo-Destour retrouva son rayonnement et sa place prépondérante dans le mouvement national. Deux hebdomadaires lui servaient de porte voie : " El Hourria ", en langue arabe dont le premier numéro parut le 28 février 1948 et " Mission " en version française publié le 25 avril 1948 et dirigé par Hédi Nouira.
    Par ailleurs, la guerre en Palestine, ne laissa pas les militants nationalistes sans réaction. Ils constituaient une " commission de défense de la Palestine arabe " (fin 1947).
    Des volontaires ont rejoint les lignes du front durant les mois de mars, avril et mai 1948, en passant par l'Egypte. On enregistra 2.230 volontaires. Au Caire, la constitution d'une commission de libération du Maghreb Arabe, en janvier 1948 groupe tous les partis politiques maghrébins. A Paris, Jallouli Farès multipliait les contacts avec les partis politiques, notamment ceux représentés au Parlement français, ainsi que les défenseurs des droits de l'homme.
    Le " Congrès des peuples opprimés " fut créé la même année à Paris. Farhat Hached prit part, dans la capitale française à une réunion organisée par le " Congrès international des peuples colonisés ".
    Le 28 août 1948 Jallouli Farès et Salah Ben Youssef quittèrent Paris pour le Caire pour tenir le leader Bourguiba informé de leurs contacts avec les autorités françaises.
    La mort de Moncef Bey, le 13 septembre 1948 et le rapatriement de sa dépouille, le 6 du même mois plongèrent le peuple, les dirigeants du Parti et les militants dans un immense chagrin. L'UGTT représentée par Farhat Hached lui-même et le Bureau Politique du Néo-Destour organisèrent conjointement ses funérailles mémorables.
    Le 17 octobre 1948, le Néo-Destour tint son congrès périodique à Dar Slim. Salah Ben Youssef fut élu officiellement Secrétaire Général tandis que Habib Bourguiba fut porté à la présidence du Parti. Habib Thameur et Mongi Slim furent désignés respectivement Vice-président et Directeur du Néo-Destour.
    Le 8 septembre 1949, Bourguiba regagna la terre natale. Dès son retour, il entreprit de mettre au point une nouvelle stratégie. Sur le plan intérieur, des préparatifs étaient engagés en vue de la bataille décisive. Sur le plan extérieur, le Parti renforça sa présence au Caire et à Bagdad (Ali Belhouane), à Damas (Youssef Rouissi), en Turquie (Sadok Joumni), à Washington (Abed Bouhafa et Bahi Ladgham), à Londres (Dr. Tahar Khémiri), à Rome (Hédi Majdoub), à New Delhi et Karachi (Rachid Driss et Taïeb Slim).
    Dès la création, en décembre 1949 de la Confédération Internationale des Syndicats Libres (CISL), l'UGTT, sous l'impulsion de Farhat Hached se retira de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) d'obédience communiste et adhéra à la CISL, représentant le monde libre.
    Le Néo-Destour renforça son appui aux forces vives de la nation et aux organisations nationales comme l'Union Tunisienne de l'Industrie et du Commerce (avril 1949), l'Union Générale de l'Agriculture Tunisienne (mai 1949).
    La confrontation nationaliste (décembre 1952-septembre 1953)
    Alors que la Commission politique des Nations Unies se penchait sur le dossier de la cause tunisienne, les autorités colonialistes françaises n'ont trouvé rien de mieux que de faire procéder à l'assassinat du leader syndicaliste, Farhat Hached (5 décembre 1952), par l'entremise des extrémistes de la "Main Rouge", l'organisation terroriste de triste mémoire.

    Ce meurtre ignoble, qui faisait fi de toutes les règles et normes de conduite internationale et constituait une grave escalade de la politique de durcissement, de répression et de tyrannie menée par la Résidence Générale et ses alliés, n'a fait que galvaniser la résistance populaire qui a ainsi connu un tournant décisif. La lutte armée s'est intensifiée, menaçant sérieusement la " sécurité coloniale ", poursuivant partout les colonialistes et leurs collaborateurs et livrant de rudes combats aux forces militaires françaises.


    1- Assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached le 5 décembre 1952 par la " Main rouge ".
    2- La voiture de marque " Vedette " criblée de ballon du leader assassiné Frahat
    3- Funérailles du leader assassiné syndicaliste Frahat Hachad
    Dans une tentative de dépasser les critiques dirigées contre sa politique à l'égard de la Tunisie, le gouvernement français a procédé à la réouverture du dossier des réformes qui avaient été rejetées parce que ne répondant pas aux revendications du peuple tunisien, en ce sens qu'elles consacraient le concept de "co-souveraineté". Il décide d'organiser des élections de conseils de travailleurs à partir du 10 avril 1953 et des élections municipales à compter du 3 mai de la même année, sans qu'aucune attention ne fût accordée à l'opposition des Tunisiens. Mais en dépit des campagnes d'arrestations, le mouvement nationaliste est parvenu à faire échec à la parodie électorale.
    La mise en échec de la politique de pacification
    Le 2 septembre 1953, le gouvernement français désigne un nouveau résident général, dans une tentative visant à persuader l'opinion publique internationale de l'adoption, par la France, d'une nouvelle politique en Tunisie dont la cause était en cours de discussion aux Nations Unies, en même temps que celle du Maroc. Au bout d'un mois de débat, l'organisation onusienne n'a pas réussi à adopter une résolution en faveur de la Tunisie, à la majorité des deux tiers de ses membres.
    Résistance et répression lors de la bataille décisive (1952-1956)
    Le gouvernement français prit un ensemble de mesures, dans le cadre de ce qu'il appelait alors la politique de pacification. Il s'agissait, notamment, de la restitution de l'autorité sécuritaire à la police, de la suppression de la censure et des dispositions coercitives en vigueur dans le Sahel (28 octobre 1953) et de la remise en liberté d'un certain nombre de détenus et de déportés.
    Cette période, marquée par une politique coloniale de louvoiement, a connu effectivement un certain apaisement au niveau de la lutte de libération. Cependant, le mouvement national n'a pas tardé à saisir la portée réelle du projet des autorités françaises qui, en fin de compte, devait mener à l'impasse dès lors qu'il ignorait les revendications du peuple tunisien, en particulier celle concernant le recouvrement de sa souveraineté. Aussitôt, la lutte reprit de plus belle et les opérations de résistance s'intensifièrent en juin 1954, semant la terreur parmi les colons. Certains d'entre eux, voyant la présence coloniale, de même que leurs activités et leurs intérêts en tant que groupe privilégié, sérieusement menacés et entravés, se montrèrent disposés à reconnaître la réalité, tandis que les ultras parmi ces colons faisaient preuve d'intransigeance dans la défense de leurs privilèges.
    Mais la défaite des troupes françaises à Dien Bien Phu (guerre d'Indochine), le 7 mai 1954, changea le cours des événements et renforça, en France, les tendances politiques libérales et modératrices. Le 12 juin 1954, le gouvernement de Joseph Laniel est tombé.

  • Commentaires

    1
    mondher mami
    Mardi 29 Avril 2008 à 18:22
    la main rouge
    la main rouge,s'est distingué par trois types d'action: -le terrorisme aveugle en mitraillant des cafés maures ou des attroupements. - le lancement de bombes sur des maisons de patriotes(maisons des familles mestiri et zouheir à la marsa) -assassinats ciblés de nationalistes(farhat hached,hedi chaker ,docteur abderrahmane mami et les freres haffouz.)
    2
    mondher mami
    Mardi 29 Avril 2008 à 18:24
    la main rouge
    la main rouge,s'est distinguée par trois types d'action: -le terrorisme aveugle en mitraillant des cafés maures ou des attroupements. - le lancement de bombes sur des maisons de patriotes(maisons des familles mestiri et zouheir à la marsa) -assassinats ciblés de nationalistes(farhat hached,hedi chaker ,docteur abderrahmane mami et les freres haffouz.)
    3
    ines
    Mercredi 28 Mai 2008 à 16:46
    demande d'information
    je souhaite savoir le role exacte de gouvernement des Etas Unis d'Amerique pour l'independance de la Tunisie
    4
    ines
    Mercredi 28 Mai 2008 à 16:47
    demande d'information
    je souhaite savoir le role exacte de gouvernement des Etas Unis d\'Amerique pour l\'independance de la Tunisie
    5
    Jeudi 5 Juin 2008 à 06:28
    Moncef Bey
    Quel rôle a joué Rachid Driss devant les accusations portées contre Moncef Bey qui ont couté la déportation de celui-ci?
    6
    mondher mami
    Dimanche 10 Janvier 2010 à 21:51
    la main rouge
    Cette organisation terroriste passait par quatre étapes avant l'execution de son projet d'assassinat : -Coups de telephone pour menacer la personne ciblée. -Envoi de lettres de menaces. -Braquage au pistolet mitrailleur. -Mitraillage du nationaliste prealablement averti.
    7
    mondher mami
    Dimanche 10 Janvier 2010 à 21:52
    la main rouge
    Cette organisation terroriste passait par quatre étapes avant l\'execution de son projet d\'assassinat : -Coups de telephone pour menacer la personne ciblée. -Envoi de lettres de menaces. -Braquage au pistolet mitrailleur. -Mitraillage du nationaliste prealablement averti.
    8
    belgaroui mabrouk
    Samedi 10 Juillet 2010 à 03:43
    les vrais assassin de hedi chaker
    bonjour , je cherche la verité de l'assassinat de hedi chaker "main rouge" comme la chaine de tele el jazira a dechiffré l"assassinat de farhet hached par froincois molérot , je sais bien que la fammille BELGAROUI a payer un crime qu'elle n'a pas commu ! et tout les tunisiens ete ami de la france meme bourguiba c'est marié avec une française ,le BEY les gents du gouvermemant de cette epoque travailler avec la france , pourquoi les BELGAROUI sont indiqué au doig pour cette relation que tout le monde le pratiqué ! merci
    9
    belgaroui mabrouk
    Samedi 10 Juillet 2010 à 03:44
    les vrais assassin de hedi chaker
    bonjour , je cherche la verité de l\'assassinat de hedi chaker \"main rouge\" comme la chaine de tele el jazira a dechiffré l\"assassinat de farhet hached par froincois molérot , je sais bien que la fammille BELGAROUI a payer un crime qu\'elle n\'a pas commu ! et tout les tunisiens ete ami de la france meme bourguiba c\'est marié avec une française ,le BEY les gents du gouvermemant de cette epoque travailler avec la france , pourquoi les BELGAROUI sont indiqué au doig pour cette relation que tout le monde le pratiqué ! merci
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    belgaroui mabrouk
    Samedi 10 Juillet 2010 à 03:44
    les vrais assassin de hedi chaker
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